Les débuts du béluga

Je n'ai jamais été sportive.

Mon plus haut score est le nombre de fois où j'ai été choisie en dernier pour les équipes en éducation physique.
J'ai joué au basket-ball, une demi-saison, et j'étais mauvaise.

Sauf que depuis quelques années, je suis passée d'une perchaude frétillante à un béluga n.s : Cétacum post-partum à bedaine mollum.

Sauf que là, le cétacum s'est écoeuré et il a décidé pour une soixante-dixième fois de perdre du poids.

OUT le mou!
OUT les mollets qui rentrent pas dans mes bottes!
OUT le syndrôme de la p'tite grosse qui peut juste s'habiller en mou!

Alors j'ai décidé de courir.

Courir pour moi revient à mourir un p'tit peu à chaque pas. Mourir beaucoup même.
J'ai d'ailleurs déjà essayé, j'y suis allée une fois et ça avait été formidable mais par la suite j'ai complilé les excuses (je suis excellents à cette discipline), et je n'y suis pas retournée avant aujourd'hui.

LUNDI!

Le jour du renouveau et des débuts de régime/mise-en-forme.
Un autre lundi à commencer un programme de mise en forme.

Sauf que pour un Béluga à la volonté d'un Cochon d'Inde comme moi, ça finit aussi le lundi.

Mais pas là.

Là c'est différent parce que c'est là ou jamais et je ne veux pas que ça soit jamais. Et c'est pour ça que je vous écrit. Pour me souvenir de toutes les raisons que j'ai d'être encore là lundi prochain, et les suivants.
C'est différent aussi parce que j'ai découvert une ressource inépuisable de motivation, d'encouragements, d'inspiration ; Les Mères-Veilleuses!*
Ce groupe de milliers de femmes à travers le Québec peut-être même ailleurs, qui ont pour but de se motiver et de se pousser à se mettre à l'horaire, de prendre du temps pour soi et de se mettre en santé! (Oui, nouvelle expression).

Mais comme dit Mitsou, tout part de soi!

Alors j'ai un mini-combat contre moi-même à mener et je ne l'oublie pas, la voix de la grosse, appelons là «La molle» qui me répète sans arrêt : C'est bon, tu peux arrêter tu en as fait assez! Ou encore : C'est pas toi ça, toi tu glande sur Facebook et tu regardes ta vie passer, ces autres là, qui courent, elles sont hors d'atteinte.

Alors j'ai décidé de mettre toutes les chances de mon côté et d'écrire après chaque sortie tout ce qui m'a passé par la tête et qui fait qu'à ce moment j'étais fière de moi et j'étais bien! Parce que ma mémoire flanche facilement et ces détails sont facilement écrapous par «La molle».



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